FANG : 17 et 18 NOVEMBRE
Arrivés
à Chiang Mai et ayant été refoulés de notre hotel réservé sur booking.com
(plus de place!!!), nous sommes partis avec fracas vers la gare routière pour
nous rendre à Fang avec un jour d’avance (6h de bus dans la journée).
Dommage,
on voulait voir la fête de Loy Krathong, ou fête de la lumière qui a lieu à la
pleine lune de novembre.
A
Fang, c’est notre jour de chance, il pleut et il n’y a que des motos
taxis!!Mais nous prenons notre chambre à l’hotel sans problème et traversons la route pour aller manger : surprise
: chaque table est équipée d’une plaque chauffante et d’un gril, il va
falloir s’adapter! Tout le monde se moque de nous mais nous aide : il faut
faire bouillir la marmite avec les légumes et la viande puis faire griller d’autres
morceaux : on s’en sort… En fait c’est la fondue bourguignonne au
bouillon de Liliane!!
Ensuite,
nous allons près du canal où les gens déposent leur “krathong” ou petite
composition florale, sur l’eau après avoir fait un voeu.On en achète une et
faisons comme tout le monde : émotion….
La
tradition veut aussi que les gens
fassent s’élever dans les airs une sorte de lanterne avec une flamme
allumée avec de la cire : ici aussi il faut faire un voeu . C’est très beau de
voir tous ces lampions…
Le
lendemain, comme nous ne pouvons pas louer de moto à Fang, nous prenons un
songthaew (camionnette aménagée en transport en commun) pour aller à la ville
voisine : Thaton
A
peine arrivés , on entend des clameurs , ce sont les courses de barques
chargées de 11 rameurs : il y a de l’ambiance!
Puis
nous décidons d’aller voir un bouddha et un temple sur la colline (encore!)
temple recouvert de faïences, très récent, quelques symboles indouistes |
Il
y a une vue magnifique et on aperçoit un village
montagnard : on veut y aller!!!
Au
hasard on prend une petite route puis un
chemin en latérite et nous rencontrons
des enfants qui nous taquinent un peu…mais il se met à pleuvoir et ils
fuient…Sur ce, un jeune homme nous propose de nous abriter dans sa maison.Après
avoir patiné un peu et croisé quelques cochons, nous nous déchaussons pour
entrer dans la case du jeune homme : plancher et murs en lattes de bambou, toit en tôle, pas de
meubles, des couvertures sur le sol.
La
maman et son bébé m’accueillent à
l’intérieur, Marcel préfère rester sous l’ ”auvent” avec le jeune homme.
On
ne savait pas comment les remercier et encore une fois on n’avait rien sur nous, à part deux bonbons…
Ce
fut dur de communiquer mais nous avons apprécié ce moment de partage.
Je
n’ai pas pris de photos.
entrainement boue pour l'Indonésie! |
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