lundi 4 mars 2013

THAKHEK : 1, 2 et 3 MARS, ETAPE N°3






1Oh de bus local (très local!), toutes vitres ouvertes  avec paquets dans l'allée centrale,
 ( recouverts d'un tapis de sol), colis sous les pieds...Chaleur étouffante.
Nous eûmes droit à un arrêt pipi -brousse façon Sénégal, une pause rapide pour se partager à la hâte avec Marcel  une cuisse desséchée de poulet, sinon des vendeurs ambulants (encore façon Sénégal ou Inde) grimpent dans le car pour proposer de la nourriture. J'ai acheté des bananes frites : délicieux surtout quand on n'a pas grand chose à manger!!)
La route nous a beaucoup rappelé le Sénégal : latérite, végétation peu élevée, buissons, avec cependant des arbres parfois un peu plus touffus, plus verts (printemps?),quelques uns  plus hauts.
Un groupe de jeunes avec sacs à dos est arrivé 2h avant notre arrêt et ils ont dû voyager assis par terre ou sur des tabourets en plastique dans l'allée centrale instable (encore façon Sénégal ou Kénya...) Une jeune fille a jeté l'éponge et est descendue à notre arrêt au lieu de continuer.
Tout le monde avait quand même l'impression de s'être fait avoir : 100 000 kips pour un bus aussi m*****alors que pour le même prix dans le nord on avait eu un bus climatisé...C'était apparemment le seul bus de la matinée à faire Vientiane_Thakhet (ou plus loin encore : Paksé + 6h!)
(Pour continuer, on va essayer d'avoir un bus "air con' " pour environ le même prix...)

Mais arrivés vers 18h  à la Guesthouse  (GH), bonne surprise : petit jardin avec tables, chaises, coin restau dont nous profitons car il n'y a pas de gargotes alentour),grande chambre avec TRES grande salle de bains : on a semé des affaires partout, on s'est lâchés!, fenêtre donnant sur une galerie en bois avec verdure autour , ça nous change de la chambre que nous avons eue pour notre 2e passage à Vientiane...



empilement de bagages sur les sièges...

...et sous les sièges et dans l'allée centrale

rizières asséchées


Ce matin : ciel chargé...va-t-il pleuvoir?
Nous voilà partis pour la ville, à la recherche de l'office de tourisme d'abord,puis d'un temple qu'on a repéré dans le Routard et les maisons coloniales.
Tout à coup, grosse averse : heureusement Marcel avait gardé son parapluie dans son sac ( expérience Malaisie ), mais il a fallu tout de même s'abriter plusieurs fois...
C'était drôle de voir les gens en 2-roues avec un parapluie, conduisant d'une main ou bien le passager derrière qui tient le parapluie!
A l'office du tourisme le gars ne savait pas ou se trouvait notre fameux temple et n'avait pas de carte (finish...) : sans doute que le dimanche ils mettent n'importe qui pour tenir l'estanco...
Visite du centre ville, les maisons coloniales du début du XXe,  les bord du Mékong , un temple, un cybercafé pour lire nos messages et en envoyer un car la wifi ne marche pas à la GH.  Repas "en ville" , retour à la GH et....farniente!
Sieste, puis Marcel est allé à la gare routière SANS MOI  ;)  et s'est acheté une casquette pour remplacer celle qu'il avait oubliée dans le car...
Moi, je n'ai RIEN fait, un peu de lessive, vu un peu la suite du voyage pour en discuter avec Marcel,puis nous avons bavardé avec deux touristes allemandes, donné des tuyaux, prêté notre téléphone (nous ne pourrons pas épuiser notre crédit).

A cette guesthouse, il n'y a bien sûr que des touristes mais des jeunes qui voyagent plusieurs mois (oh, mais qu'est ce qu'ils font tous ici ces jeunes , y sont pas au boulot????)     aucun vieux à part nous...
En fait Thakhejk est soit le point de départ pour partir à moto voir les grottes des environs ou faire des trecks (pas pour nous), ou un point de passage obligé du nord vers le sud ou vice versa car il n'y a qu'une route , au bord du Mékong.


notre guesthouse

le Mékong avec sur l'autre rive la Thailande

on retrouve les gardes de Thailande devant les temples et
une pulpeuse déesse, comme en Inde

centre de Thakhek et ses tuktuks

dimanche matin devant la babasse...



mignardises chinoises : on ne sait pas comment ça se déguste

au marché : assise sur l'étal de boucher pour chasser les mouches
ce sont les femmes qui coupent la viande...

Concernant les Laotiens, nos impressions sont mitigées mais ils ne nous semblent pas très décidés à communiquer avec nous : bien sur il y a le barrage de la langue mais on sent chez certains une sorte de réserve, chez d'autres ,quand on demande les prix et qu'on les trouve trop élevés, une sorte de dédain, le visage fermé, pas moyen de marchander.
Dans la rue, si on demande quelque chose (en anglais of course), et que les gens parlent un peu anglais ils nous aident, sinon, comme en Inde, ils sont très méfiants et "fuient". Il y en a certains toutefois
toute la région est surexploitée au niveau du bois , en particulier pour l'exportation vers la Thailande et la Chine.
Concernant les Laotiens, nos impressions sont mitigées mais ils ne nous semblent pas très décidés à communiquer avec nous : bien sur il y a le barrage de la langue mais on sent chez certains une sorte de réserve, chez d'autres ,quand on demande les prix et qu'on les trouve trop élevés, une sorte de dédain, le visage fermé, pas moyen de marchander.
Dans la rue, si on demande quelque chose (en anglais of course), et que les gens parlent un peu anglais ils nous aident, sinon, comme en Inde, ils sont très méfiants et "fuient". Il y en a certains toutefois qui font l'effort de faire des gestes en souriant.
Je pense qu'on doit pouvoir saisir un peu mieux la mentalité des gens au fur et à mesure de notre séjour, mais le contact est apparemment plus difficile qu'en Thailande et en  Malaisie.



1 commentaires:

À 4 mars 2013 à 23:54 , Anonymous Anonyme a dit...

Eh! ben! quel courage de voyager dans ces conditions...
Ici, ce n'est pas 40°mais ,4° qu'il y a eu pendant la 1°semaine de vacances !
Grâce au blog de Tony et Estelle, ma copine de villeurbanne, dominique Renier (tu te rapelles ?) m'a retrouvée! 30 ans qu'on ne s'était pas vu!
bon appétit...ici,on est obligés de faire un régime!Bisous de Soeur

 

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